Shanghai
: des gratte-ciels et des
platanes |
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Si Pékin
s'évertue a être
magistrale, Shanghai a
su conserver, en dépit
de ses gratte-ciel, une
dimension humaine dont
on lui sait gré.
Shanghai est exotique,
Shanghai est branchée,
Shanghai possède
un charme tout particulier.
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Les
Chinois jouent aux échecs
aux pieds de tours qui n'ont
pas honte de côtoyer
les bazars des rues. Les
hommes d'affaires croisent
sans s'en étonner
des vendeurs de fruits tractant
leurs lourds paniers. Les
petites écolières
chinoises, avec cette dégaine
particulière qui
n'appartient qu'à
elles, vont deux par deux,
se tenant par la main, et
entrecoupant leur babil
d'incessants petits rires
aigus. Les jeunes femmes
avancent d'un pas décidé,
fines et fières,
un brin pimbêches.
Elles sont à la pointe
de la mode. Les petits artisans
font des affaires à
deux pas des grandes surfaces
et des magasins de luxe.
Les restaurants et les bars,
plus attrayants les uns
que les autres, se multiplient
de jour en jour : à
Shanghai aujourd'hui, tous
les coups sont permis. La
rue offre un spectacle permanent,
les contrastes se fondent
dans l'effervescence ambiante.
La dynamique est intense,
l'enthousiasme palpable. |
Un vent de réussite
souffle sur le Bund, belle icône
poétique du monde moderne.
En face de la baie se dresse
le quartier ultra moderne de
Pudon. Il fait face à
l'élégante concession
anglaise et, à la tombée
du jour, toutes ses lumières
se reflètent dans l'eau
de la rivière.
Partout
la foule est intense,
impitoyable et presque
inquiétante, mais
les platanes - hérités
des Français -
rassurent les occidentaux
nostalgiques.
Shanghai
est séduisante
parce qu'elle a l'insolence
de la jeunesse.
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