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Les programmes - Choisir une formation - Les examens - Les bourses

La mobilité internationale des étudiants s'est considérablement accrue dans les années 1990, à tel point qu'un cursus court ou long à l'étranger est devenu une étape presque indispensable pour rentrer dans les bonnes grâces des recruteurs. Au-delà des débouchés professionnels, un séjour d'études à l'étranger est bien évidemment une expérience décisive, tant sur le plan humain que sur le plan linguistique ou culturel. Programmes européens Socrates, " summer sessions ", programmes internationaux… les incitations au départ ne font plus défaut, et la plupart des universités, souhaitant attirer un grand nombre d'étudiants étrangers, en créent chaque année de nouvelles. En complément à nos rubriques "Universités", "Portraits d'enseignants" et "Rencontres", voici donc quelques conseils susceptibles de vous aider à bien cibler vos candidatures.

  • Les programmes :

- Le programme Erasmus

Erasmus, le programme de coopération universitaire de l'agence Socrates, a deux qualités indéniables : il est relativement facile d'accès et assure un soutien financier à tous les admis - bien qu'insuffisante pour couvrir les nombreux frais exigés par un départ à l'étranger, cette aide a le mérite d'exister. Dans la plupart des universités françaises, les candidats " Erasmus " ont la possibilité de choisir (après quelques tracas administratifs…) entre plusieurs destinations et différentes durées de séjour : de 3 mois à une année universitaire complète.
Malgré la mise en place d'un système européen de transfert de crédits (ECTS), Erasmus ne s'est pas encore débarrassé de son gros défaut : non seulement il ne permet pas d'obtenir un diplôme d'une université étrangère, mais il est pour le moins difficile de faire valider par l'université française les examens passés dans l'université d'accueil. Il est donc important de s'assurer, auprès des enseignants et du service des relations internationales, que le système de reconnaissance fonctionne bien.

Certains services des relations internationales disposent d'un site Internet détaillant leurs accords d'échanges dans le cadre de ce programme. Le portail du Ministère de l'Education nationale les recense par zones : http://www.education.gouv.fr/sup/univ.htm

Le site de l'agence Socrates fournit lui aussi des informations générales, utiles pour connaître le fonctionnement des programmes : www.socrates-france.org

- Les programmes d'échange bilatéraux

Peu nombreux dans les universités, de plus en plus développés par les écoles, les programmes d'échange bilatéraux ont, comme Erasmus, l'avantage d'être facilement accessibles puisqu'il suffit de se porter candidat auprès du service des relations internationales. Conçus à deux, ces programmes d'échange s'inscrivent en général avec plus de cohérence dans l'ensemble du cursus des étudiants : les mois passés dans l'établissement partenaire sont pris en compte au même titre que ceux passés en France. L'inconvénient majeur de ce type de programme est de ne pas prévoir d'aide financière, hormis l'exemption de frais de scolarité dans l'établissement d'accueil.

- Les doubles diplômes

C'est le nec plus ultra des accords d'échange. Réservés à quelques heureux élus, ils permettent d'obtenir, comme leur nom l'indique, les diplômes de deux établissements, sans années d'études supplémentaires. La formation se déroule à parts égales en France et à l'étranger et ouvre de très bonnes perspectives professionnelles dans les deux pays. Trois conditions pour intégrer ces cursus d'excellence : attester d'une parfaite maîtrise de la langue du pays d'accueil, être admis parmi les premiers dans l'école d'origine et se porter candidat le plus tôt possible.

- Les candidatures spontanées

Chère, souvent difficile à décrocher et nécessitant un important travail de préparation… la tentative d'admission directe dans une université étrangère, en premier ou en deuxième cycle, n'a-t-elle pas perdu de sa pertinence avec la multiplication des partenariats et des accords d'échange ? Tout dépend en fait de l'université et de vos projets professionnels. En raison de blocages, tant au sein des universités que du monde de l'entreprise, les diplômes étrangers d'universités sans prestige internationale sont encore mal reconnus en France. Pour lui donner toute sa valeur aux yeux des recruteurs français, un diplôme de ce type devra donc être doublé d'une solide expérience professionnelle à l'étranger. Mais dans certains domaines, notamment les sciences de l'ingénieur et le management, ou si l'université jouit d'une renommée suffisante, une stratégie à long terme ne s'imposera pas nécessairement.
Avec les doubles diplômes, les cursus autonomes à l'étranger sont de toute évidence les expériences internationales les plus solides, puisqu'elles impliquent une immersion complète et sont couronnées par un diplôme étranger.

- Les " summer sessions "

Les cours d'été sont conçus comme des séjours linguistiques et culturels, plutôt que comme de véritables séjours d'études à l'étranger. Le programme ne prévoit d'ailleurs très souvent que des cours de langue et de civilisation. Lucratives et très prisées, des " summer sessions " ont été créés dans la majorité des grandes universités, en Europe comme en Amérique ou en Asie. Ces programmes estivaux, aussi conviviaux qu'enrichissants, concilient fort bien l'utile à l'agréable.

 

  • Choisir une formation

Différentes universités d'accueil sont en général proposées dans le cadre des programmes d'échange et de coopération. Nos reportages sur les universités mais aussi nos portraits d'enseignants et d'étudiants pourront vous aider à choisir la destination et l'établissement qui vous conviennent le mieux. Parcourez aussi notre rubrique "Regards" pour vous faire, à travers carnets de route, photos et témoignages, une meilleure idée du pays.
Dans le cas d'une candidature autonome à une formation longue ou à des cours d'été, " Universités du monde " ne pourra malheureusement pas répondre à toutes vos questions. Nous vous offrons de nombreuses pistes mais il faudra, pour plus de renseignements, consulter les sites Internet des universités ou les contacter par l'intermédiaire de notre répertoire. Vous pouvez enfin consulter d'autres sites, plus institutionnels, dans la page de liens.

 

  • Passer les examens

Les candidats autonomes à des formations étrangères doivent dans tous les cas passer un examen attestant de leur niveau de langue. Il s'agit pour l'anglais du TOEFL (Test of English as a Foreign Language) ou de l'IELTS (International English Testing System). Pour l'allemand, du DAF (Deutsch als Fremdsprache) et pour l'espagnol du DELE (Diplomas de Español como Lengua Extranjera).
Il esiste pour chaque examen des sites officiels :

- TOEFL : www.toefl.org
- IELTS : www.ielts.org
- DAF : www.daf-portal.de
- DELE : diplomas.cervantes.es/portada.asp

Les candidats à certains deuxièmes cycles devront aussi passer le GRE (Graduate Record Examination) et les candidats à des MBA le redoutable GEMAT. Des informations concernant ces tests sont fournis sur le site de l'organisme à but non lucratif qui les organise : ETS (www.ets.org).

  • Les bourses

Etudier à l'étranger coûte cher et les bourses sont rares. Le moyen le plus sûr d'en décrocher une est encore de frapper à toutes les portes et de multiplier les dossiers. Cela suppose de préparer ses demandes longtemps à l'avance et de se renseigner auprès des universités d'accueil et d'origine, des fondations et d'administrations locales ou nationales comme les conseils régionaux ou le ministère des affaires étrangères. Le site du ministère est un bon point de départ si les démarches auprès des universités ont été vaines : en plus de proposer ses propres bourses par spécialités, il indiquent celles offertes par les fondations et par les conseils généraux ou régionaux.
http://www.diplomatie.gouv.fr/cooperation/universitaire/boursiers/index.html

 

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