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London
School of Economics and Political Science - L'Université
de Cambridge - London Business
School
Au cœur du Regent's Park, dans le quartier des
ambassades du Nord de Londres, l'immense bâtiment
victorien de la London Business Sschool (LBS) préfigure
par son luxe l'avenir glorieux promis à ses étudiants.
Sa longue façade blanche, les jardins et les lacs
qui l'entourent, tout ici incite à la tranquillité
et à l'étude. " Il suffit de venir sur le campus pour
avoir envie d'y vivre et d'y travailler ", dit Olivier
d'un air rêveur en regardant le jardin intérieur de
son école.

George Yip, doyen du Full-time
MBA
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La LBS peut
s'enorgueillir de résultats prestigieux : classée
dans le top ten mondial des MBA dans tous les
journaux spécialisés, elle est la seconde meilleure
" business school " en Europe après l'INSEAD.
Son programme " executive MBA " est 3ème mondial,
et celui de " full-time MBA ", 9ème. Plus parlant
encore, le salaire à la sortie, critère primordial
car garant de l'efficacité des programmes MBA,
s'élève à 100 000 euros annuel brut en moyenne.
Evidemment,
son accès n'est pas offert à n'importe qui : une
expérience professionnelle de 5 ans, un score
au GMAT de 690 points, une maîtrise parfaite de
deux langues dont l'anglais et enfin un passage
couronné de succès aux examens écrits et oraux
permettent seuls de franchir le porche de la Business
School londonienne. " Les candidats doivent apporter
diversité et excellence " explique George Yip,
doyen du full-time MBA. Ils ne doivent pas apporter
que cela : le coût annuel de la scolarité s'élève
à 17 000 euros, une somme considérable que les
étudiants empruntent en général, et remboursent
grâce à l'augmentation de salaire générée par
l'obtention du diplôme. Olivier, lui, a vendu
son appartement parisien pour financer (en partie
seulement) sa première année. Un pari sur l'avenir
que cet étudiant de 28 ans entend bien remporter.
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Qu'apporte en retour la
LBS à ses étudiants ? " Les cours de la LBS
permettent de compléter une expérience professionnelle
morcelée. Ils donnent les outils pour analyser
et évaluer les décisions prises par le passé
", explique Stéphane. En un mot, faire un MBA,
c'est faire un retour à la théorie. Mieux, appuie
George Yip : " Nous voulons que les méthodes
d'analyse et les théories qu'élaborent nos chercheurs
influencent les décisions des futurs managers
des sociétés occidentales. Nous ne voulons pas
seulement connaître ou comprendre l'économie
de marché, nous voulons l'améliorer. " De fait,
la devise de la LBS est de " transformer l'avenir
" (" Transforming futures " en anglais). Les
domaines d'excellence de l'école, outre la finance,
sont la stratégie et l'entrepreneuriat : deux
formations qui demandent, en plus du savoir
théorique, adaptation, innovation et imagination.
Les cours de stratégie se focalisent sur la
prise de décision en situation incertaine, la
prise de risque et l'analyse de la complexité.
Pour chaque MBA, la LBS veut enseigner une véritable
philosophie de l'action, qui accompagnera les
décideurs jusqu'au terme de leurs carrières.
La LBS favorise aussi l'esprit de corps et
l'entraide chez les étudiants et les anciens.
Chaque étudiant est parrainé par un ancien élève
qui le guide ou le conseille. " Je me souviens
de mon premier jour, raconte Olivier. J'appréhendais
la rentrée avec inquiétude. Immédiatement, j'ai
lié connaissance avec des étudiants de deuxième
année qui m'ont rassuré et m'ont parlé librement
du déroulement des cours, des professeurs… "
" En cours, ajoute Stéphane, toutes les hiérarchies
professionnelles disparaissent. PDG, directeurs
financiers ou simples employés : nous sommes
là pour apprendre. Nous avons le même droit
de parole, ce qui permet de confronter des opinions
et des points de vue très différents. Ce genre
de situation serait ingérable dans une entreprise.
" Le petit nombre d'étudiants - ils sont 245
au total - favorise l'esprit de corps, qui perdure
une fois que les étudiants sont revenus dans
la vie professionnelle.
Informations complémentaires sur le
site de la LBS : www.london.edu

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