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Reportages dans les universités : Italie
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L'Université de Milan

 

L'université " géante " de Milan

L'université de Milan fondée en 1924 est aujourd'hui parmi les établissements les plus réputés d'Italie. Et pour cause : l'université ne compte pas moins aujourd'hui de 60 000 étudiants (contre 7 641 au début des années 60 !). " En 1998, les étudiants étaient plus de 100 000 et nous avons été obligés de mener une politique de décentralisation intensive " explique Monica Sinibaldi, responsable des relations internationales. " C'est à ce moment là, d'ailleurs, qu'une seconde université publique a ouvert ses portes à Milan. "
Si les étudiants sont nombreux, ils ne sont pas pour autant entassés dans des bâtiments construits à la hâte. Bien au contraire, leur cadre d'études est à faire pâlir d'envie et semble particulièrement propice au travail.
Pourtant, l'université de Milan attire très peu d'étudiants étrangers : à peine 1000 en fait, sur les 60 000 étudiants italiens, ce qui est relativement dérisoire. " l'italien demeure la langue d'enseignement unique, précise Monica Sinibaldi, et même si la récente réforme des études italiennes nous rapproche de nos voisins européens, nous sommes desservis par cet uniliguisme. "
Selon Daniele Checchi, enseignant au département de Sciences Politiques, " la célébrité de cette université s'origine dans le passé et il est aujourd'hui difficile de réveiller ce géant endormi. "

 
 

 

Une réforme salutaire difficile à mettre en place

Pourtant, la récente réforme des universités italiennes semble avoir insufflé une énergie nouvelle dans l'université. Cette réforme visant à adapter le système des études supérieures au modèle européen accorde une autonomie d'enseignement importante à chaque université et abrège le temps d'obtention du diplôme - les défections sont ainsi réduites. L'introduction d'un système de crédits, enfin, rend possible une plus grande mobilité nationale et internationale. Le nouveau rythme des études (" trois + deux + trois " )
Concrètement, la nouvelle organisation des études s'articule selon un rythme " trois + deux + trois " : un deuxième cycle spécialisé (en deux ans) et une thèse (en trois ans) succèdent à un premier cycle généraliste de trois ans.
Toujours d'après Daniele Checchi, " la réforme a permis de mettre au point un contrôle plus strict de l'enseignement et des objectifs des enseignants : jusqu'à présent, les professeurs italiens avaient pris l'habitude de parler de ce qui leur passait par la tête au moment où ils entraient dans leur classe. Ils sont à présent beaucoup plus encadrés et c'est un gros avantage. En revanche, la mise en place de la réforme n'est malheureusement absolument pas coordonnée dans l'université car les facultés sont bien souvent en compétition. Cela gaspille énormément d'énergie. "

 

Les départements les plus réputés auprès des étudiants sont actuellement ceux de droit et de sciences politiques. Tous deux s'orientent de plus en plus vers l'international en organisant notamment des séminaires internationaux. " Le département de droit a monté de nombreux partenariats avec la Commission Européenne " souligne Madame Sinibaldi. Le département de Sciences Politiques pour sa part met actuellement l'accent sur les expériences internationales et insiste sur l'importance des échanges (voir l'interview de Daniele Cecchi). Les deux départements se sont d'ailleurs récemment associés pour créer un mastère d'économie et droit européens (www.studenti.unimi.it/cdl/scuolescpol.htm)

Les départements scientifiques ont également bonne presse et ce sont eux qui attirent la plupart des étudiants étrangers hors Union Européenne. La filière pharmacie est particulièrement attractive puisque de nombreuses entreprises pharmaceutiques sont implantées à Milan.

Quant aux frais de scolarité, ils sont calculés dans toutes les universités italiennes selon un double critère : ils varient faculté par faculté et sont par ailleurs calculés sur la base du revenu familial de chaque étudiant. Dans les universités publiques, ils sont rarement plus élevés que 1500 euros par an.

 
 

 

Renseignements : www.unimi.it
Bureau international : www.studenti.unimi.it/socrates/ir/ et virna.piazzi@unimi.it

   

 

 

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