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L'Université de Stirling
Belle et rebelle
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L'Université de Stirling peut se vanter
de posséder deux avantages comparatifs
remarquables : la beauté tranquille de
son campus entouré de lochs et situé
dans un haut lieu de l'histoire écossaise,
et la flexibilité de ses cursus universitaires
qui en fait aujourd'hui encore l'une des universités
les plus innovantes en matière d'enseignement.
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Stirling est la
dernière université créée
en Ecosse. Depuis sa fondation en 1967, elle rompt
avec le système traditionnel écossais
en mettant en place des cursus flexibles et ouverts
aux étudiants de toutes les classes sociales
et de toutes les spécialités. Elle
propose une année divisée en semestres
et deux rentrées universitaires, en septembre
et en février, ce qui permet aux candidats
d'interrompre leurs études pendant un semestre
entier, pour des raisons financières ou des
problèmes de santé. Autre conséquence,
les professeurs peuvent profiter des six semaines
libres entre Noël et février pour se
consacrer à la recherche.
" Nous sommes les premiers à avoir mis
en place un système de crédits, qui
permet aux étudiants de changer de discipline
en cours de route. Aujourd'hui, les réformes
de l'Etat vont dans notre sens ! " explique
un responsable de l'administration. Les étudiants
admis à Stirling ne le sont en effet pas
à telle ou telle des quatre facultés
qui la composent, mais à l'université
dans son ensemble, ce qui offre la possibilité
d'étudier en même temps des cours proposés
par plusieurs facultés, ou même de
renoncer à l'économie pour faire du
droit, par exemple.
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La vocation
professionnalisante de Stirling a toujours
été mise en avant sans complexe,
ce qui la différencie par exemple
de Saint Andrews, qui reste purement académique.
Stirling forme des élites sans être
élitiste. Ainsi, le cours "
gestion de carrière " qui inclut
des tests de personnalité et un soutien
psychologique est validé comme crédit.
La vocation sociale de Stirling est attestée
par sa position en tête du classement
THES, qui prend en compte l'origine sociale
des étudiants : ainsi, avec 23 %
des étudiants de l'Université
issus de milieux défavorisés
( poor postcodes ), son taux d'échec,
ou drop out rate, n'est que de 7%. Elle
maintient pourtant un niveau de recherche
élevé (4ème en Ecosse)
avec certains domaines de pointe comme les
sciences sociales, l'histoire, le droit
et la finance, le management, l'économie
ou encore l'aquaculture. Elle est également
classé seconde en Ecosse pour la
qualité de son enseignement par le
redouté QAA (Quality Assurance Agency).
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Informations complémentaires
sur le site de l'université : www.stir.ac.uk
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