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Reportages dans les universités : Brésil
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PUC - UFRJ - IBMEC - USP

 

 

L'IBMEC

Cher mais bon

Dans le paysage encombré des établissements d'enseignement supérieur privés, dont les publicités envahissent les murs des métros et les pages des journaux brésiliens, l'IBMEC a pour se distinguer l'originalité de son histoire, qui à elle seule permet d'expliquer la qualité de son enseignement. " L'IBMEC a été créé en 1970 comme institut de recherche spécialisé dans l'étude des marchés de capitaux, explique Antonio Fiorencio, directeur de la faculté d'économie. Il ne prévoyait au départ aucune activité d'enseignement. Mais en 1980, la crise économique nous contraignant à trouver des fonds propres, nous nous sommes lancés dans l'enseignement. Pour nous, c'était une question de survie ! " Un institut de recherche reconverti en faculté : voici la force de l'IBMEC, une philosophie de l'exigence. Les professeurs sont avant tout des chercheurs, à la pointe des théories actuelles, qui attendent de leurs élèves excellence et rigueur. " Nos activités d'enseignement sont orientées vers la pratique et le professionnalisme. Notre credo est de proposer des cours utiles et de haut niveau. Nos étudiants ont quatre ans pour étudier les systèmes les plus sophistiqués et utiliser les techniques les plus avancées. Nous voulons qu'ils soient prêts à tout. " poursuit Antonio Fiorencio.


 

Le quartier de l'IBMEC

 

De fait, les locaux de l'IBMEC ressemblent aux bureaux d'une entreprise. L'Institut occupe une dizaine d'étages d'un gratte-ciel du centre de Rio, dans une rue perpétuellement noire de monde du quartier des affaires. Les quelque 1500 étudiants se croisent dans les ascenseurs bondés en permanence, et n'ont, à titre de cour de récréation, que des salles d'attente. " Parfois, nous avons vraiment envie de changer de locaux, m'explique un étudiant, mais finalement, cette situation inhabituelle crée une certaine convivialité. " Heureusement, car à l'IBMEC, il n'y a pas d'association étudiante. Le temps est exclusivement consacré au travail, et le niveau est exigeant. Sur 50 reçus à la faculté d'économie, seulement 15 seront diplômés. Un contre-argument fort à l'idée reçue selon laquelle les établissements privés brésiliens ne sont pas sélectifs. " Il n'est pas difficile de rentrer à l'IBMEC, admet Fernando Veloso, coordinateur de la maîtrise d'économie, mais il est beaucoup plus difficile d'en sortir ! "

 

Cours et domaines d'excellence

Après la création du MBA Exécutif en Finances en 1985, l'IBMEC lance dans les années 90 des MBAs en droit des affaires, en relations internationales, en télécommunication, en Marketing puis en E-business. En 1996, l'institut change de statut et devient une organisation à but lucratif. En 1998, la première classe de licence est formée, suivie logiquement par la maîtrise en 2000. Malgré son parcours peu habituel, l'IBMEC offre aujourd'hui un cursus complet. Ses secteurs de pointe sont l'administration des systèmes et des technologies de l'information, analyse des marchés de capitaux et des scénarios économiques.
L'université miniature est encore toute jeune : ses diplômés, dont 95 % trouvent chaque année un emploi à la sortie, n'ont pas encore mené de carrière de prestige que l'IBMEC pourrait mettre en avant pour faire sa publicité. Néanmoins, le CAPES (organisme d'état qui évalue les performances des établissements d'enseignement supérieur) la classe déjà parmi les meilleures écoles de commerce du pays. En outre, l'accent mis traditionnellement sur la recherche garantit à l'institut une solide réputation internationale.
Enfin, ce mélange subtile entre activité de recherche et enseignement professionnalisant comble un besoin vital de l'économie brésilienne actuelle : la formation de cadres et de managers de haut niveau.

 

 

Fernando Veloso

 

 

© Un Monde à penser 2002

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